La faim « catastrophique » persiste dans plusieurs pays, avertissent les agences alimentaires

La faim « catastrophique » persiste dans plusieurs pays, avertissent les agences alimentaires



La faim « catastrophique » persiste dans plusieurs pays, avertissent les agences alimentaires

« Sans une action humanitaire immédiate et des efforts concertés pour surmonter les graves contraintes d’accès et résoudre les conflits en cours, d’autres famines et décès sont probables“, dans ces cinq points chauds de la faim, ont averti l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Dans un nouveau rapport conçu pour concentrer l’action humanitaire sur la prévention et la réponse à de telles crises, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont noté que la famine a déjà été déclarée en Darfour Nord Campement Zamzamtandis que d’autres régions de ce pays déchiré par la guerre restent menacées de famine.

À Gazales agences de l’ONU soulignent le « risque persistant de famine », lié au manque d’accès à l’aide suite au déclenchement de la guerre il y a plus d’un an, ainsi qu’à une faim chronique potentiellement mortelle en Haïti, au Mali et au Soudan du Sud.

Les cessez-le-feu n’ont jamais été aussi urgents

« Si nous voulons sauver des vies et prévenir la faim et la malnutrition aiguës, nous avons besoin de toute urgence d’un cessez-le-feu humanitaire. » a déclaré QU Dongyu, Directeur général de la FAO. Le chef de la FAO a insisté sur la nécessité pour les Palestiniens d’avoir accès à des aliments hautement nutritifs et de pouvoir relancer la production alimentaire locale.

Faisant écho à cet appel, Cindy McCain, directrice exécutive du PAM, a déclaré qu’il s’agissait «Il est temps pour les dirigeants du monde de se mobiliser et de travailler avec nous pour atteindre les millions de personnes menacées de famine.; apporter des solutions diplomatiques aux conflits, utiliser leur influence pour permettre aux humanitaires de travailler en toute sécurité et mobiliser les ressources et les partenariats nécessaires pour mettre un terme à la faim dans le monde.

Avertissement de famine pour 22 pays

En tout, 22 pays sont désignés « points chauds de la faim » ; on s’attend à ce qu’ils voient « une augmentation en ampleur et en gravité » des niveaux de faim en raison des conflits, de la crise économique et des chocs climatiques – notamment en raison du phénomène météorologique « imminent » de La Niña, dont l’impact sur les climats de régions déjà vulnérables est attendu d’ici à aujourd’hui. Mars 2025.

Les agences météorologiques ont averti que La Niña perturberait probablement les régimes de précipitations, ce qui aurait un impact sur l’agriculture « dans de nombreux points chauds de la faim ». Le rapport FAO/PAM note également que La Niña accroît le risque d’inondations au Nigeria, au Soudan du Sud et dans d’autres pays d’Afrique australe. Il est également probable que cela entraînera des conditions plus sèches que la moyenne en Éthiopie, au Kenya et en Somalie, « mettant encore plus en péril des systèmes alimentaires déjà fragiles ».

Sans assistance « immédiate » dans les 22 pays et territoires à risque – y compris un financement accru pour l’aide alimentaire et les moyens de subsistance, « Des centaines de milliers de personnes supplémentaires devraient mourir de faim dans les mois à venir », affirment les agences de l’ONU.

Outre les cinq pays les plus préoccupants – Haïti, Mali, TPO, Soudan du Sud et Soudan – le Tchad, le Liban, le Mozambique, le Myanmar, le Nigéria, la Syrie et le Yémen restent des points chauds extrêmement préoccupants, « avec un grand nombre de personnes confrontées à des situations critiques et aiguës ». l’insécurité alimentaire, associée à des facteurs qui s’aggravent et qui devraient encore intensifier les conditions potentiellement mortelles dans les mois à venir », indique le rapport de l’ONU.

De nouveaux points chauds de la faim

Les nouveaux points chauds de famine aiguë ajoutés au rapport de l’ONU depuis la dernière mise à jour de juin sont le Kenya, le Lesotho, la Namibie et le Niger. Cela est dû en partie à l’impact des extrêmes climatiques, ainsi qu’aux conflits, à l’instabilité économique et à la réduction du financement de l’aide alimentaire et agricole d’urgence. « Une intervention immédiate et à plus grande échelle est nécessaire pour empêcher une nouvelle détérioration dans ces régions déjà vulnérables », ont insisté les auteurs du rapport.



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